NOS
CONSEILS

Dans cette section, vous trouverez des capsules d'informations écrites par le personnel de l'hôpital. Ces capsules se veulent des compléments d'information. Si vous avez des questions à la lecture de ces capsules, il fera plaisir à nos techniciens de vous éclairer davantage.
Si vous ne trouvez pas l'information désirée sur notre site web, rien ne vaut un bon coup de téléphone ! Nos techniciens à l'autre bout du fil sont disponibles pour répondre à vos questions et vous fournir de bons conseils !
Après un examen sommaire d’environ 15 minutes par une technicienne en santé animale, votre compagnon est pris en charge pour sa préparation pré-chirurgicale. S’il y a lieu, une prise de sang pour une évaluation sanguine, et la mise en place d’un cathéter intraveineux pour l’administration de soluté sont amorcées.
Une injection intramusculaire est effectuée pour un premier effet relaxant, et le début du protocole analgésique. Par la suite, une injection intraveineuse d’un agent anesthésique courte durée, permet l’intubation trachéale de façon à pouvoir administrer l’oxygène et le volatil anesthésique nécessaire au maintien de l’anesthésie.
Un rasage de la région à opérer est fait, et une préparation aseptique de la région est débutée. Si une anesthésie par bloc nerveux est requise, il se fait à cette étape, avant toute génération d’influx de douleur. Une autre injection analgésique d’un dérivé de morphine est aussi faite à ce moment.
Votre animal est ensuite transféré en salle de chirurgie, où une table chauffante et un chauffe-soluté maintiendront sa température corporelle constante. Un drapé chirurgical est mis en place puis la chirurgie peut débuter.
Une fois le tout complété, une injection d’anti-inflammatoires est faite puis on peut cesser l’administration du volatil anesthésique, ce qui amène un réveil rapide et calme puisque la douleur est bien sous contrôle.
Une surveillance des signes vitaux par un oxymètre de pouls (mesure la saturation en oxygène et donne la fréquence cardiaque), de même que l’évaluation de la pression sanguine nous permet de détecter rapidement des anomalies, et d’intervenir avant qu’il n’y ait un problème tout au long de la chirurgie et dans la période de réveil.
Le réveil anesthésique se fait sous la supervision de techniciennes en santé animale, et notre patient reste sous leur œil vigilant jusqu’à leur réveil complet et jusqu’à un premier repas.
Il est vrai qu’en ce domaine, il peut être difficile de s’y retrouver… On entend beaucoup d’informations à la télévision, sur les panneaux publicitaires, dans les animaleries et les cliniques vétérinaires… Qui doit-on croire ? Qu’est-ce qui fait qu’une nourriture est de meilleure qualité et quel est l’impact sur mon animal ?
Les nourritures conçues par des vétérinaires ont nombre d’études et de recherches à leur appui, afin de vérifier chaque impact des aliments utilisés chez l’animal. Rien n’est laissé au hasard, du pH urinaire à la qualité du développement du cerveau, et de la santé des articulations à la qualité du pelage. Ces nourritures sont faites dans des usines où des vérifications sont faites très fréquemment, afin de s’assurer de la qualité des aliments, de la précision des formules utilisées (ce qui est écrit sur le sac est réellement ce qui est dedans !), de la haute propreté des lieux (contrôle sévère), etc.
Il faut prendre conscience qu’une nourriture de meilleure qualité sera beaucoup plus digestible. Le pourcentage des ingrédients peut être le même, mais si l’aliment est peu digestible, l’animal n’en retire aucun bénéfice. Par exemple, les plumes et les becs contiennent une teneur élevée en protéines, mais n’ont pas une grande valeur nutritionnelle… ce qui n’empêche pas certaines compagnies d’inscrire le haut pourcentage de protéines sur le sac de nourriture…
Parfois aussi certaines compagnies vont inscrire la source de protéines en premier, dans la liste des ingrédients pour donner l’impression qu’elle en contient beaucoup, mais cette dernière a été pesée avant d’être déshydratée, donc quand elle contenait 70% d’eau… il y a donc beaucoup moins de ce composé finalement. Ce ne sont que quelques exemples comme quoi, on doit être vigilant avec la lecture des étiquettes des sacs de nourriture. La qualité des ingrédients est beaucoup plus importante que la quantité.
Il y a certains éléments qu’il est possible d’observer directement chez notre animal, afin de juger de la qualité de sa nutrition. Après quelques semaines, ou même plus tôt, suite à l’introduction de la nouvelle diète (qui doit d’ailleurs être introduite graduellement sur une période d’environ 1 semaine), vous remarquerez que votre animal fait moins de selles, que celles-ci sont moins nauséabondes, qu’il est plus enjoué, plus éveillé, que son pelage est plus lustré, avec moins de pellicules. Nombre d’avantages moins évidents, mais tellement importants, sont aussi amenés par une diète de bonne qualité, tels qu'une bonne santé urinaire (pH approprié de l’urine, meilleure dilution de l’urine), ou une diminution des lipides et du cholestérol au niveau sanguin. Malheureusement, souvent les nourritures vendues en grandes surfaces contiennent plus de lipides, plus de sucres et de sels, ce qui les rendent artificiellement plus goûteuses pour votre animal, mais qui ne contribuent pas à les garder en bonne santé.
Dans les cliniques vétérinaires, outre les nourritures générales de maintien pour un animal n’ayant pas de conditions particulières, il existe plusieurs sortes de nourritures créées spécialement pour vos compagnons souffrant de problèmes particuliers. À vous d’en discuter avec le personnel de notre équipe, afin de savoir si votre animal bénéficierait d’une formule dentaire, d’une formule adaptée aux problèmes articulaires, d’une formule hypoallergénique ou d’une formule réduite en calories, par exemple.
Dans nos garde-manger ainsi que nos frigos, il y a plusieurs aliments à proscrire de l’alimentation de nos amis canins et félins.
Dans les plus connus, mentionnons le chocolat qui peut faire des problèmes gastro-intestinaux (diarrhées, vomissements), cardiaques, neurologiques (tremblements, convulsions…) et peut même mener à la mort.
Les oignons et l’ail, quant à eux, peuvent faire éclater les globules rouges, ce qui conduit à une anémie sévère qui peut être mortelle. Attention au fameux mythe qui dit qu’ils peuvent être utilisés comme vermifuge : il n’en est rien et vous exposeriez alors votre animal à un grand danger.
Les raisins (frais ou secs) peuvent être responsables, outre les signes digestifs, d’une insuffisance rénale sévère tandis que l’avocat est à éviter pour les risques de problèmes gastro-intestinaux, respiratoires, cardiaques parfois mortels.
Moins connue, l’intoxication au xylitol doit être prise en ligne de compte. En effet, ce composé fréquent des gommes à mâcher et autres produits sans sucre, peuvent amener un coma hypoglycémique puisque le pancréas des chiens le reconnaît comme un sucre puissant, et sécrète donc une quantité trop élevée d’insuline.
En cas de doute, communiquez avec notre équipe !
La jeune chatte atteint la maturité sexuelle, avec l’apparition du premier cycle oestral vers l’âge de 6 à 9 mois. Si la chatte est gardée sous une lumière artificielle (dans nos maisons), et qu’elle n’a pas été accouplée, elle peut avoir des chaleurs répétitives à l’année longue à intervalle de quelques jours à quelques semaines. Chez la chatte, il n’y a pas de saignement lors des chaleurs. En milieu naturel, le cycle oestral de la chatte d’extérieur est dépendant du nombre d’heures de lumière dans la journée (photopériode). Elles ont donc des chaleurs de janvier à septembre avec un pic au printemps. Une chatte en chaleur a des comportements assez évidents (se frotte, vocalise, se roule par terre, est plus colleuse…).
La maturité sexuelle chez la chienne dépend de la race de celle-ci. En général, elle est atteinte entre 6 et 24 mois, les petites races ayant leur chaleur plus tôt, et les grandes races plus tardivement. L’intervalle entre les chaleurs est de 5 à 10 mois, avec une moyenne d’environ 6 mois (donc environ 2 chaleurs par année). Il y a présence de pertes sanguines dès le 1er stade des chaleurs (pro-oestrus), et ces pertes peuvent être présentes sur quelques jours seulement ou persister jusqu'à environ 3 semaines. La période fertile vient tout de suite après les saignements ou les chevauche. Il faut donc être vigilant pour éviter un accouplement indésirable du début des saignements, jusqu’à environ 14 jours après la fin des saignements. Il est à noter aussi que certaines chiennes, surtout de petites races, ont des saignements peu abondants qui peuvent passer inaperçus… Gardez l’œil ouvert !
Depuis 2010, l’ordre des médecins vétérinaires (OMVQ) a pris position sur les coupes de queues (caudectomie), et les tailles d’oreilles (essorillement) à but esthétique. L’ordre s’oppose à de telles pratiques, exception faite si elles sont prescrites pour des raisons médicales. Ce sont des procédures qui n’améliorent pas la santé des animaux, et qui comportent certains risques médicaux qui pourraient être évités, notamment l’anesthésie, les infections et surtout la douleur. Il est de notre devoir d’éviter les souffrances inutiles imposées aux animaux, et c’est pour cette raison que nous ne pratiquons pas ces chirurgies dans notre clinique.
Plusieurs causes médicales peuvent être responsables de diarrhées chez votre animal. S’il est alerte et que vous suspectez qu’il a simplement trop mangé ou mangé quelque chose d’un peu irritant (changement alimentaire brusque, gazon… la livre de beurre qui traînait sur le comptoir etc. !), vous pouvez tenter un repos gastro-intestinal.
Il s’agit de faire faire un jeûne de nourriture pour 12 heures. L’eau est permise en petites quantités à la fois. Par la suite, vous introduirez une nourriture facilement digestible de type « gastro », dans une portion correspondant au 1/3 de la ration habituelle.
Les nourritures « gastro », à se procurer en clinique vétérinaire, sont très facilement digestibles, contiennent des pré-biotiques, un pansement de muqueuses et des aides digestives, qui permettent de diminuer l’inflammation digestive le plus rapidement possible. En dehors des heures d’ouverture des cliniques, il est possible de se dépanner avec un mélange de bœuf haché cuit, sans aucune matière grasse ni épice et de riz (proportion d'une partie de bœuf pour 3 parties de riz).
Par la suite, la nourriture « gastro » est poursuivie à raison de 3-4 repas par jour, jusqu’à résolution complète de la diarrhée et pour 2 jours supplémentaires.
Une fois l’intestin bien guéri, il faudra mélanger graduellement la nourriture habituelle avec la diète « gastro » pour une transition en douceur.
S’il y avait apparition de sang frais (rouge) ou de sang digéré (noir) dans les selles, ou si votre animal présentait de la fièvre (plus de 39.5 C ou 103 F) ou est déshydraté, il est essentiel de consulter un vétérinaire puisque ces signes cliniques peuvent être associés à des maladies plus sérieuses, ou qui nécessitent des soins en clinique.
En cas de doute, communiquez avec notre équipe !
Les vomissements ne doivent pas être pris à la légère. Ils peuvent être le signe de plusieurs problèmes de santé nécessitant des soins en clinique.
Si votre animal souffre de vomissements mais qu’il est complètement lui-même, enjoué, alerte etc., vous pouvez tenter un repos gastro-intestinal.
Il s’agit de faire faire un jeûne de nourriture et d’eau pour 8-12 heures. L’eau est permise en petites quantités à la fois après ce délai. Si les vomissements ont cessé, vous introduirez ensuite une nourriture facilement digestible de type « gastro », dans une portion correspondant au 1/4 de la ration habituelle. Si les vomissements ne réapparaissent pas, un autre ¼ de ration peut être donné 3-4 heures plus tard.
Si les vomissements ne cessent pas ou réapparaissent, il est temps de consulter un vétérinaire, il ne s’agit probablement pas d’une simple inflammation.
Les nourritures « gastro », à se procurer en clinique vétérinaire, sont très facilement digestibles, contiennent des pré-biotiques, un pansement de muqueuses et des aides digestives qui permettent de diminuer l’inflammation digestive le plus rapidement possible. En dehors des heures d’ouverture des cliniques, il est possible de se dépanner avec un mélange de bœuf haché cuit, sans aucune matière grasse ni épice et de riz (proportion de 1 partie de bœuf pour 3 parties de riz).
Si tout va bien, la nourriture « gastro » est poursuivie à raison de 3-4 repas par jour, jusqu’à résolution complète de la diarrhée et pour 2 jours supplémentaires.
Une fois l’intestin bien guéri, il faudra mélanger graduellement la nourriture habituelle avec la diète « gastro » pour une transition en douceur.
Si les vomissements persistent, s’il y a apparition de sang frais (rouge) ou de sang digéré (noir), dans les selles ou si votre animal présente de la fièvre (plus de 39.5 C ou 103 F) ou est déshydraté, contactez-nous le plus rapidement possible pour une consultation vétérinaire, puisque ces signes cliniques peuvent être associés à des maladies plus sérieuses ou qui nécessitent des soins en clinique.
En cas de doute, communiquez avec notre équipe !
La durée de la gestation chez la chienne est en moyenne de 63 jours (54-72) depuis le 1er jour de l’accouplement. Les chiennes ayant de grosses portées ont une durée de gestation plus courte, et celles dont la portée n’est que de 1 ou 2 chiots tend à être plus longue.
La radiographie est un excellent moyen de diagnostiquer une gestation. De plus, elle permet d’avoir une idée du nombre de chiots à venir, ce qui est très rassurant au moment de la mise bas ! Pour bien visualiser les chiots à la radiographie, leur squelette doit être suffisamment calcifié. On obtient une meilleure précision du nombre de chiots en fin de gestation, puisque les squelettes sont plus matures mais ils peuvent être généralement discernés à partir du 45e jour.
La chatte, quant à elle, a une durée de gestation moyenne de 65 jours. La variante est moins grande chez la chatte que chez la chienne, car l’ovulation chez la chatte est déclenchée par l’accouplement. La palpation abdominale est plus facile à réaliser chez la chatte, et permet souvent le diagnostic de gestation. Il est aussi possible de faire une radiographie, encore une fois, à partir d’au moins 45 jours de gestation.
Les problèmes à la mise bas (quand s’inquiéter ?) :
Il est plutôt rare (mais pas impossible) que les chattes aient des difficultés à mettre bas, d’où le fameux dicton : Accoucher comme une chatte ! Nous survolerons donc les principales conditions inquiétantes chez l’espèce canine. N’oubliez pas que ce sont des lignes directrices et qu’en cas de doute, il serait sage de communiquer avec nous.
Situations inquiétantes chez la chienne :
-Gestation prolongée (plus de 72 jrs depuis le dernier accouplement).
-Le travail n’a pas débuté dans les 2 heures suivant un écoulement vulvaire vert foncé. (Cet écoulement est normal et est créé par le décollement des placentas).
-Contractions fortes depuis 30 min sans la naissance de chiots.
-Contractions faibles et peu fréquentes depuis plus de 2 heures sans la naissance de chiots.
-Plus de 4 heures entre la naissance de 2 chiots.
-Chiot visible à la vulve mais non expulsé après 15 minutes.
-Chienne en douleur, se plaint, se mordille la vulve.
-Travail non amorcé plus de 24-36 heures, après une baisse de température rectale sous 37 Celsius. En effet, il est possible de prévoir le moment approximatif de la mise bas, en prenant quotidiennement la température rectale de la chienne. La température baisse en général d’un degré Celsius, 12-24 heures avant la mise bas.
-Chienne ayant déjà eu des problèmes de mise bas, césarienne antérieure.
-Chienne malade/faible.
En cas de doute, n'hésitez pas à nous contacter!
Les risques associés à une alimentation crue ne doivent pas être pris à la légère. Ce type de diète comporte plus de risques que de bienfaits pour l’animal.
Tout d’abord, les diètes crues peuvent contenir des micro-organismes pathogènes pouvant mettre leur vie en danger. Comme nous le savons, la nourriture crue peut être contaminée par des bactéries (salmonellose, E. coli), ainsi que plusieurs parasites. Les animaux infectés peuvent développer des problèmes gastro-intestinaux plus ou moins graves, pouvant même être mortels. Certains animaux peuvent être porteurs asymptomatiques, ils n’ont donc aucun symptôme apparent, mais peuvent être à leur tour une source d’infections pour autrui.
Malheureusement, ces bactéries et parasites sont des zoonoses, ce qui signifie qu’ils sont transmissibles aux êtres humains. Les enfants, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées demeurent les plus à risque de développer de telles zoonoses.
Ces derniers peuvent se contaminer en manipulant la nourriture crue directement. L’environnement dans lequel l’animal est nourri devient contaminé à son tour. Ne pensons qu’aux enfants qui jouent beaucoup sur le sol, et qui ont parfois une hygiène de base questionnable, avec leurs doigts constamment sur le sol, puis dans leur bouche…
De façon plus indirecte, il faut penser que, une fois contaminé par les agents infectieux se retrouvant dans la viande, l’animal sécrète, dans ses selles, des œufs qui contaminent son environnement. L’endroit où il fait ses selles est alors contaminé, mais il peut aussi transporter des œufs de parasites ou des bactéries dans la maison, car ceux-ci peuvent rester collés dans les poils souillés autour de son anus ainsi que sur ses pattes.
Ensuite, une diète composée exclusivement de nourriture crue, peut occasionner des problèmes de santé puisqu’il peut y avoir un surplus ou une déficience de plusieurs composants alimentaires tels que le calcium, le phosphore ou le sodium. Cela peut entraîner un mauvais développement des os, des douleurs articulaires et une croissance anormale chez les jeunes animaux.
Sans oublier que certaines nourritures crues contiennent généralement des os. L’ingestion de ceux-ci comporte également des risques, tels que des fractures dentaires, des obstructions ou perforations au niveau de l’œsophage, de l’estomac ou des intestins.
Bref, une alimentation crue comporte beaucoup de risques autant pour l’animal que pour l’humain. Vu le manque d’études prouvant les bienfaits d’une telle diète, son utilisation est définitivement déconseillée. Informez-vous auprès de notre équipe, afin de trouver une nourriture qui conviendra à votre animal.
Tous deux ont besoin de foin. C’est un aliment qu’ils doivent consommer en grande quantité et à volonté. Il est essentiel à leur santé. Il en va de même pour les légumes, telles les carottes. Or, de nombreuses personnes ne nourrissent leur petit compagnon que de moulée, alors qu’elles ne devraient leur en donner qu’une toute petite quantité. Si votre petit compagnon refuse le foin que vous lui offrez, c’est peut-être parce qu’il n’est pas vraiment à son goût ! Pour en trouver, il n’est pas nécessaire d’aller faire un tour à la campagne. Votre vétérinaire peut vous en fournir d’excellente qualité.
HABITUER SON ANIMAL À LA TAILLE DE GRIFFES
On le dit souvent, un jeune animal apprend plus facilement à participer volontairement à ses soins qu’un animal plus vieux. Cependant, contrairement à ce que veut le dicton, il est tout à fait possible d’enseigner de nouveaux tours à un vieux chien. Si un animal est réticent à se faire tailler les griffes, c’est souvent par peur ou en raison de mauvaises expériences passées. Il faut prendre son temps et apprendre à l’animal à mieux tolérer la procédure par des séances de manipulations graduelles et, surtout, en lui offrant beaucoup de gâteries!
Avant de tailler toutes les griffes de votre animal d’un seul coup, il est préférable de pouvoir lui manipuler les pattes sans qu’il ne démontre de signes de stress. Offrez-lui des gâteries chaque fois que vous lui manipulez les pattes et étalez la taille de griffes sur plusieurs jours, voire même quelques semaines. Ceci permet de faire de plus courtes séances lors desquelles seulement une ou deux griffes sont coupées, ce qui permet à l’animal d’apprendre que ces manipulations ne sont pas à craindre et que, au fond, ça goûte même bon!
(Si votre animal est particulièrement réticent, nous vous recommandons de lire l’article sur comment le désensibiliser à la taille de griffes.)
COMMENT SAVOIR OÙ TAILLER LA GRIFFE DE SON ANIMAL?
Avant de débuter, il est important de bien comprendre comment la griffe de votre animal est structurée, afin d’établir des repères clairs pour vous guider lors de la coupe. Vous devez apprendre à repérer la veine afin d’éviter de la couper par erreur, et ce, que la griffe soit de couleur pâle ou foncée.
1 – Emplacement de la veine vue de côté
Lorsque l’on observe une griffe de côté, la veine, qui est de couleur rosée, se voit clairement si la griffe est pâle ou blanchâtre. Par contre, lorsque la griffe est foncée, il est difficile, voire impossible, de repérer la veine.
2 – Forme de la griffe vue de côté
Il est possible d’estimer où se situe l’extrémité de la veine en regardant la forme de la griffe. Alors que la courbe supérieure de la griffe est généralement régulière, la courbe inférieure présente habituellement un changement d’angle. Le point où la griffe change plus brusquement d’angle est aussi généralement là où se termine la veine.
3 – Emplacement de la veine vue de face
En regardant la griffe de face, il est possible d’y observer un point central indiquant l’emplacement approximatif de la veine. Ce point aura une coloration rosée dans les griffes de couleur pâle et une coloration noire dans les griffes de couleur plus foncée. Si aucun point n’est visible, c’est qu’il est encore possible de couper la griffe plus court.
Veine visible au travers de la griffe : Ne pas couper plus court
Veine non-visible au travers de la griffe : Possibilité de couper plus court
COMMENT TAILLER LES GRIFFES DE SON ANIMAL?
Une fois les repères anatomiques identifiés, il suffit de se munir des bons outils pour la coupe de griffes. Un coupe-griffes de type ciseaux (ou perroquet) est préférable, comparativement à celui de type guillotine puisque ce dernier a tendance à mettre plus de pression sur la griffe et est moins confortable pour l’animal. Aussi, assurez-vous que les lames soient bien affilées afin que la coupe soit franche et que le ciseau n’écrase pas la griffe. Pour le confort de votre animal et pour éviter un faux mouvement lors de la coupe, il est recommandé de bien immobiliser l’orteil et la griffe de l’animal avec le pouce et l’index. Procédez à la coupe en adoptant un angle d’environ 45-50° et en coupant la pointe de la griffe pour commencer. Il suffit ensuite de continuer la coupe en procédant tranche par tranche. Finalement, afin de rendre l’expérience encore plus agréable pour votre animal, offrez-lui des pauses entre chaque griffe coupée et surtout, beaucoup de gâteries tout au long du processus. Soyez généreux! Vous pouvez aussi obtenir de l’aide d’un membre de la famille ou d’un ami pour récompenser votre animal de façon continue lors de la coupe de griffes.
AU SECOURS! J’AI COUPÉ LA GRIFFE DE MON ANIMAL TROP COURTE!
Tout d’abord, pas de panique. Bien qu’il s’agisse d’une expérience stressante pour le propriétaire et douloureuse pour l’animal, il s’agit rarement d’une urgence et le saignement s’estompe habituellement rapidement. Premièrement, assurez-vous de changer l’émotion de votre animal en lui donnant plusieurs gâteries pour éviter qu’il n’associe l’expérience à quelque chose de négatif. Pour arrêter le saignement, vous pouvez appliquer de la poudre hémostatique, en vente chez votre vétérinaire, qui aidera à la coagulation et donc à contrôler le saignement rapidement. Si vous n’avez pas ce type de poudre sous la main, vous pouvez appliquer une pression sur la griffe à l’aide d’une compresse propre ou, en dernier recours, d’y substituer de la fécule de maïs.
Visitez Passionimo "La taille de griffes" pour voir en illustration et vidéo
ROUTINE DE NETTOYAGE
Instaurer une routine de nettoyage alors que votre animal est encore jeune est une façon proactive de prévenir les problèmes à long-terme.
Inspecter les oreilles de son animal régulièrement est essentiel pour l’habituer et lui démontrer que les manipulations ne sont pas douloureuses et même positives. En lui offrant de délicieuses récompenses chaque fois qu’on lui examine les oreilles ou les nettoie, on favorise un apprentissage tout en douceur et sous forme de jeu. Cela lui démontre ainsi qu’il est plaisant de recevoir des soins.
Une bonne routine permet aussi de détecter les problèmes potentiels et de les remarquer tôt. Il est souvent beaucoup plus facile de traiter un problème qui en est à son tout début, qu’un qui s’est empiré avec le temps. Suivant la même ligne de pensée, il vaut mieux ne pas attendre que votre animal présente un problème d’oreilles pour l’habituer au nettoyage. En présence d’une otite, votre compagnon risque d’être beaucoup plus réticent à cause de l’inconfort et de la douleur présente, rendant l’expérience désagréable pour lui et pénible pour vous. De plus, vous ne pourrez plus vraiment l’habituer progressivement… Il faudra traiter l’otite maintenant. En l’habituant jeune et en pratiquant le nettoyage des oreilles alors que celles-ci sont en santé, votre animal apprendra qu’un nettoyage n’est habituellement pas douloureux. Ainsi, si une infection survient un jour, il sera plus volontaire envers ses soins.
Si votre animal est réticent au nettoyage de ses oreilles, consulter notre article sur comment le désensibiliser au nettoyage.
LE NETTOYAGE EN CAS D’OTITE
Outre de prévenir l’accumulation de débris et d’inspecter les oreilles, le nettoyage permet aussi de préparer l’oreille à recevoir des médicaments si ceux-ci sont prescrits par votre vétérinaire. Lors d’une otite par exemple, certains produits agissent localement et seront moins efficaces si l’oreille est remplie de sécrétions. Un bon nettoyage permet donc de favoriser une meilleure guérison. Votre équipe vétérinaire vous dira à quelle fréquence faire le nettoyage si un traitement est à administrer.
TECHNIQUE DE NETTOYAGE
Selon le degré de nettoyage désiré et du niveau de débris présents dans l’oreille, deux techniques peuvent être utilisées.
Pour nettoyer une oreille ayant un niveau de sécrétions faibles à modérés
Si l’oreille de votre compagnon présente seulement quelques débris, vous pouvez utiliser un tampon de coton et y appliquer quelques gouttes d’un produit nettoyant conçu spécialement pour les oreilles de votre animal. Plusieurs options de nettoyants spécialement formulés sont disponibles dans votre établissement vétérinaire. Afin de nettoyer l’oreille, passez délicatement le tampon sur le pavillon externe et l’entrée du canal de l’oreille en délogeant les débris présents dans les replis.
Pour nettoyer des oreilles avec un niveau de sécrétions élevées
Si le niveau de saletés dans l’oreille est important, il est préférable de remplir le canal de l’oreille avec le nettoyant afin de permettre au liquide de déloger les débris situés plus en profondeur. En effet, ces débris ne sont pas accessibles facilement avec un tampon de coton, et on ne voudrait surtout pas utiliser de cure-oreille. Ils sont à proscrire chez les animaux aussi, puisqu’ils poussent les débris dans la partie plus profonde de l’oreille. Contrairement à chez l’humain, le conduit auditif n’est pas une ligne droite; il est plutôt en forme de « L ». On comprend donc bien comment il peut être complexe d’aller déloger des débris poussé « dans le bas du L» par un cure-oreille. Pour faire le nettoyage de façon sécuritaire, il suffit de maintenir l’oreille de votre compagnon ouverte et de laisser le liquide nettoyant remplir le canal de l’oreille jusqu’à l’entrée visible de celui-ci. En maintenant la tête de votre compagnon pour éviter qu’il ne se secoue, effectuez un massage à la base de l’oreille pendant quelques secondes. Vous devriez entendre le son caractéristique que fait le produit nettoyant lors du massage. Laissez ensuite l’animal se secouer; les saletés se délogerons plus facilement et il ne vous restera plus qu’à essuyer l’excès de liquide et de débris avec un tampon de coton.
N.B. Vous voudrez probablement effectuer ce nettoyage à l’extérieur ou dans la salle de bain puisqu’en se secouant, il arrive que le liquide et les débris se retrouve sur vos murs
Pour ce type de nettoyage, il est préférable d’obtenir l’aide d’une deuxième personne pour offrir des récompenses à l’animal lors de l’application du liquide dans l’oreille et lors du massage, le but étant de s’assurer que le tout demeure plaisant pour votre compagnon.
QUELS SONT LES SIGNES D’UN PROBLÈME D’OREILLES?
Les signes les plus communs d’un problème d’oreilles sont une forte odeur qui se dégage de celles-ci, des sécrétions plus abondantes de d’habitude, des rougeurs ou de l’enflure au niveau du canal de l’oreille, un animal qui se secoue fréquemment la tête et une sensibilité au toucher. Si vous observez un ou plusieurs de ces signes chez votre compagnon, il est recommandé de consulter votre vétérinaire dans les plus brefs délais.
